Cette installation créé un dialogue entre l’espace d’exposition et l’extérieur à partir d’une station météo hackée. Elle permet d’avoir en temps réel des données environnementales (puissance du vent, luminosité, etc.) et d’imaginer des formes de traductions poétiques de ces phénomènes.Flux est constitué d’un ensemble de 8 tubes métalliques suspendus dans l’espace d’exposition, qui dessine une vague et qui transforme notre relation à cet espace. Un anémomètre capture en temps réel l’énergie éolienne en dehors du lieu où elle est présentée. Ces données sont analysées par un logiciel dédié (dans l’environnement de programmation pure data), en fonction de l’intensité du vent, 8 petits moteurs sont activés l’un après l’autre dans les tubes et les font sonner de manière acoustique (mécaniquement), créant le déplacement de formes sonores dans l’espace .

Cette installation a été présentée dans le cadre d’une exposition au Sporobole à Sherbrooke (Canada) en Novembre et au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (fr) pour l’exposition Hémisphères dans le cadre du Festival international d’art numérique: Bains Numériques d’avril à juillet 2016. Cette installation est un dispositif d’ intervention, qui s’adapte et transforme l’espace dans lequel il est présenté.

/// Julien Poidevin /// Intervention sonore sculpturale /// Résidence internationale 2015 from Sporobole on Vimeo.

/// Julien Poidevin /// Compte rendu de résidence internationale 2015 from Sporobole on Vimeo.

Installation réalisée dans le cadre de résidence Arts Numériques France Québec avec le soutien de l’Institut Français et du Calq.  aide programmation logiciel: Rainer Gamsjaeger